SUJET :

Phénomène récurrent un peu partout en France... Alerte pollution. Froid en vallée et chaud en altitude. Un brouillard épais s'installe dans les vallées. On est comme dans une cocotte minute ou la vapeur ne peut s'échapper que la nuit. Et ça recommence le lendemain. C'est la première fois que je la ressens comme ça. En image....

Hier tellement épais que je ne me suis pas mis en l'air. Aujourd'hui tout juste volable. Mais ça pue quand même.








Voilà... C'est ça une stabilité... Je sais ça fait pas rêver, mais c'est une triste réalité.

Welcome to Paris heu Passy

On voit bien la couche en effet, je subis la même merde à Paris c'est à degeuler quand je sors de la gare

Pour échapper à cette Put...n de stabilité, pas d'autre solution que d'aller à Cham où j'ai croisé Rémi qui cherchait aussi à être au dessus de la couche d'inversion.

Arrivé là haut à14h avec tous les Biplaceurs et les solos. Foire d'empoigne au deco Est.

Je fais la queue derrière un pro qui mets sa voile sur un endroit sans neige. Et Crac la suspente. Tout le monde crie t'as cassé une suspente. Et lui de répliquer: pas grave. De quoi rassurer sa passagère. Mais il en faut d'autre pour arrêter un pro. Nouvel essai et ça décolle . Comme quoi on a beaucoup trop de ficelles .

Je m'installe derrière lui, juste au dessus de la rupture de pente. Cette belle pente bien raide avec une neige hyper tassée qu'on dirait de la glace.

Pas de vent ou presque. Dos voile. Course gonflage et ça part de travers. Mes chaussures glissent sur cette satanée glace. Je m'pete la gueule et c'est parti pour le toboggan sur 100m avec quelques pierres. Pas moyen de freiner la glissade. J'arrive grosso merdo à orienter ma glissade pour éviter le gros caillou sur la gauche. Ça n'en fini pas.... J'arrive quand même à stopper avant le bas de la pente. Et merde. Un p'tit coup dans le moral et la confiance. Heureusement sans mal ni déchirure. C'est le métier qui rentre.... Tout le monde continue de décoller au dessus de toi sans se soucier de rien.

Faut pas rester sur un échec. Je remonte avec la voile en bouchon et 15 minutes plus tard, tout transpirant, à nouveau avec le troupeau. Contrôle voile assez rapide. Nouvel essai. Ça monte impeccable, mais y'a un truc bizarre à droite, comme une clé. Légère perte de portance. Je cherche mais trouve seulement une petite suspente de frein pétée.

Je répare à la Gery's avec un petit noeud plat. Je tire bien. Ça tient.

Le troisième déco sera le bon. Ouf. Plus d'une heure pour arriver à décoller. Dans la bagarre, j'ai même réussi à oublier de fermer mon casque (je m'en appercevrai en vol)

Travaillez à fond les gonflages dos voiles les gars... En montagne on fait que ça ....

Quelques thermiques quand même. Une grosse demi heure de vol bien méritée, à enrouler sur l'arête des télécabines.

Et bin ç était cho Alain heureusement pas de bobo en lisant le début je m attendais au pire jambe peter ect ouff plus de peur que de mal revient nous entier