Mon chti récit (qui va etre long je crois)
La bande de motivés arrive sur Létanne
. Des voiles commencent à s'extraire et partent en cross sans être vraiment au plaf . Elles poseront 10 km plus loin. Je veux me mettre en l'air rapidement. Sur le déco, du vent, juste ce qu'il faut mais tout passe à l'ombre. Aie! Ça sent le plouf.
J' attends un bon trou de soleil pour décoller. Lors de la prise d'élan ma sellette me remonte dans le dos, j'enfonce les commandes pour affaler mon aile.
Le bon à rien , que je suis, n' avait pas mis ses cuissardes ni sa ventrale, juste fixé la banane.
Comment ai je pu faire cette énorme connerie? Je m' en voulais.
On devrait pouvoir , s'arracher un doigt pour ce punir. Faut aussi que ça ne fasse pas trop mal et que ça repousse après quelques jours. Ben oui!
Lorsque je me suis préparé, j' ai été distrait par l' arrivée de Marneux et le bavardage qui a suivi. La prochaine fois, le premier qui m' approche lorsque je me prépare , je le mords.
Seb décolle le premier (c' est un bon lui. Il ne le sait pas et il ne faut faut pas lui dire!). J'attends un peu qu'il passe au dessus de la crête et décolle.
Y a du monde sur la pente et encore un peu plus quelques minutes plus tard.
Toutes ces ailes, ça ne me gêne pas trop . Juste que si ça ne porte plus , ça va être chaud pour poser.
Des petits thermiques passent décalant trop vite à mon goût. Après 2 à 3 tours je les lâche et retourne chasser devant. Je me fait d'ailleurs engueuler par des pilotes parce que je sors ce qui les fait perdre le ou les thermiques ( qui ne donneront rien).
Un bon passage à l' ombre me fait zeroter un moment. Lorsque je me retourne, je vois toutes les ailes descendre. Ce que je redoutais. Je reste dans ma zone, je sers les fesses.
Du -0,5 , je m'en fous je reste là.
"Ne vas pas ailleurs voir s'il y a mieux" "tu restes là".
Je ne veux pas poser. Presque la moitié des pilotes déjà à l'attero.
Ouf, ça repart! Sauvé!
L'extraction se fait sur un bon thermique. Le temps de trouver le noyau, Je sens que celui la va nous sortir. Tout le monde tourne dans le même sens.
Une aile enroule devant le déco, je file la rejoindre avec Benoit et Seb. Les décollages redémarrent. Proche du nuages ça enroule dans un sens et ceux qui démarrent un nouveau thermique le font dans l'autre sens. La jonction va engendré le bordel mais ça passe.
Du petits varios qui obligent a moyenner en tournant très large. Beurk! j'aime pas.
Je me retrouve a la traîne et ma Kobo fait des siennes, comme d'hab. Je vais la tuer!
Du calme, ne t'occupes plus des autres , ni de cette putain de kobo de brin. Je fais le maximum de gaz et vois que ça enroule devant. j'y go.
Le vario chante enfin lorsqu'on se retrouve au soleil. J'ai du mal a reconnaître mes camarades . A un moment, j'hurle a un gars proche de moi : "C'est toi Tony" . Lui me regarde mais ne bronche pas. Je regueule. Toujours rien. "Ben du brin! chte parle plus". Seb n'est pas très loin et se fait prendre par le nuage. Qu'il est mauvais ce Seb. J'entends a la radio : "Gilles qu'est ce que tu branles, moi je suis rentré dans le nuage".
Je suis en colère car rien ne va , je suis complètement perdu , de plus, un gars ne veux pas me parler et le plus beau arrive....Une fois au bord du nuages je vois des ailes enrouler au loin , je commence a prendre accélérateur et pousse, puis je m’aperçois que je retourne au déco ...je vais....
Calmé, je bidouille la kobo pour qu'elle remarche. Je veux savoir ma dérive et OU JE SUIS. J'avance et vois Seb entrain d'enrouler, bien bas.
Accélérateur , " j'arrive grand".
Le Seb a tourné quelques tours puis fini par poser. Arrhh! Il m' a attiré dans un traquenard. Heureusement je touche un petit thermique qui me permet de passer au dessus de ce pauvre Seb pour finir au plaf.
Le ciel s'est bien éclairci. J 'ai trois lièvres devant : une zéno, une Swing et une Rush4 (que je vais appeler Roger). La masse d' air m'est bien balisé....