Tiens, et pourquoi pas parfois joindre l'utile à l'agréable et emporter sa voile dans le coffre de la voiture lors d'un déplacement pro ?!?
Non loin de mon RDV de demain matin se présente un spot de parapente, a priori abordable : une dune, la dune de Wijk aan Zee (
www.paraglidingearth.com/pgearth/index.php?site=10472) et la météo semble parfaite pour le spot. Bon, j'avoue, je ne suis pas venu là tout à fait par hasard, le spot ne s'est pas "présenté" tout seul, j'ai étudié un peu avant mais n'est-ce pas là le devoir de tout bon parapentiste, d'analyser & d'étudier avant de se lancer ???
J'arrive donc sur les lieux en fin d'après-midi.
La fière manche confirme la prévision météo :
Déjà pas mal de monde en l'air (sans doute parce qu'ils finissent globalement plus tôt que nous les Hollandais, ils sont plus efficaces en ne font pas de présentéisme au bureau). Beaucoup de sellettes "montagne", pas beaucoup de casques et de chaussures montantes... sans doute lié aux spots du pays permettant plus les jeux de dunes que les ploufs de montagne. Et même un parapentiste qui vole avec son chien. Bonne idée pour ne pas voler seul quand on a pas la qualif' biplace.
Et bien figurez-vous que derrière l'aspect hospitalier d'un site dunaire, pas si simple de tenir en l'air (en tout cas pour moi) ! Au bout d'un heure ou un peu plus de gonflages acharnés au niveau 0 de la mer, j'arrive enfin à décoller, mais en partant du haut de la dune (trop dur encore de monter en marche arrière ou en crabe, mieux valait donc monter voile en bouchon et partir du haut), je prends mon 1er virage, file tout droit et bing, parce que je ne suis pas côté relief, je m'en écarte lorsqu'un autre para arrive en face mais un peu trop, je perds du gaz et me pose. Je décolle à nouveau (après m'être cette fois-ci assuré que personne n'arriverait en face) et décide bille en tête de tenter de rentrer direct jusqu'à l'entrée de la plage pour plier sagement et rentrer à l'hôtel. Que dalle, ça marche pas, je pose au bout de 200m (ou 100 peut-être ?!?), je rentre donc à pied, pas comme lui le
veinard fainéant :
Bref, pas si simple la dune. J'dis pas que ça m'a pas fait travailler un chouïa, mais je regrette un peu quand même d'avoir mis ma voile au contact du sable pour si peu.
Enfin, cerise sur le gâteau, j'ouvre la portière passager de ma voiture, puis ma sacoche de boulot posée sur le siège et paf, je me fais chier dessus par une mouette, comme si cette mer hollandaise voulait m'humilier encore un peu plus !
J'veux renter à la maison
!