Merci de partager cette expérience Florian, et l'occasion de rappeler que la nature peut nous prendre par surprise, et ce malgré la meilleure des prévisions.., et de ne pas se sentir à l’abri des turbulences.., même en bord de mer, le vent n'y est pas toujours régulier et laminaire !!!
Nous pratiquons un sport à risque, et partager ses expériences, fait du bien à tous...
A ce sujet, tous les atterros en bord de mer ne se ressembles pas, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il est toujours bon d'atterrir là où on décolle dans la mesure du possible...
Je vous rappelle que même si le vol en bord de mer et très accessible, il n'en reste pas moins un vol engagé, dû principalement à la faible hauteur de notre vol, tout incident peut vite devenir un accident, et comme vous le savez, un accident ici, ne pardonne pas, on s'en sort difficilement sans séquelles !!!
Les marges de sécurité en bord de mer (et ailleurs) sont : l'anticipation, sentir les éléments, avoir plusieurs portes de sorties en fonction de l'aérologie... si il est encore temps, on repose au déco, si trop tard, c'est la plage si possible, ne pas se crisper sur les commandes de frein, le vent est moins fort en allant vers le large, évitez de vous mettre face au vent, il est préférable de craber et de perdre de l'altitude de cette façon, moins de prise au vent...
Le problème du vol en bord de mer, c'est que l'on s’autorise des vitesses de vent trop proches de la vitesse max de notre aile, plus de marge, on fait l'erreur de sortir l'accélérateur, même si nos ailes modernes acceptent et sont même plus solides, il n'empêche que, si il y a fermeture, elle sera d'autant plus violente, je vous laisse imaginer la suite... La décision d'en user doit être murement peser, risquer une frontale, ou gérer sa reculade avec une aile bien au dessus de sa tête, c'est le cruel dilemme que les circonstances et l'endroit décideront, mais sachez que vous êtes mal, le tout c'est de déterminer le moindre mal et vite !
Cordialement
dd