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Hello tout le monde

ça ne vol pas vraiment alors autant ressortir des archives quelque vidéos!
En voici une où je volais à la pointe de la crèche cet été. Le vent était modéré, je prenais les bubulles pour monter le plus haut possible et enchaîner les 3-6 sortie chandelle.
Le vent s'est renforcé de manière significative très rapidement.
Sur une autre séquence en full barreau je reculais encore...
Allé je me lance je pars en 3-6 avec dérive pour sortir de la et ne pas attérir en statique où en reculant trop près de la route et des rouleaux.
J'aurai pu aller plus loin mais, dure d'estimer la dérive en 3-6 avec aussi peu de marge et la forêt qui était un peu plus loin...
Ne sentant pas de rouleaux Je fait quelque mini waggas pour descendre assez rapidement, et ensuite s'en suis les rouleaux qu'on ne distingues pas vraiment sur la vidéo en regardant le comportement de l'aile, mais de belle perte de pression dans les commandes.

Voila cette vidéo pourra peut-être rendre service à certain pilote si il se retrouve dans cette configuration la un jour sur ce site...

J'ai pris la décision de partir derrière car j'avais du gaz.
www.facebook.com/cactusipik.wrldtrip/vid...6387/?type=3&theater

Dans ces moments-là, on se sent bien seul...
c'est le remake de "sous le vent en emporte le vent"

Je confirme fredo
A ce moment la, il n'y a plus les copain autour^^

Heureusement t'avais assez de gaz pour dégager.

Pour éviter les rouleaux on parle de prendre une marge de 10 fois la hauteur de l'obstacle.
Ça paraît énorme mais ça semble se vérifier quand le vent est soutenu.

Dans notre cas (falaise) , en fonction de la rupture de pente, un peu moins sans doute.

On a tous eu des grands moments inoubliables de ce genre qui te font flipper

Merci de partager cette expérience Florian, et l'occasion de rappeler que la nature peut nous prendre par surprise, et ce malgré la meilleure des prévisions.., et de ne pas se sentir à l’abri des turbulences.., même en bord de mer, le vent n'y est pas toujours régulier et laminaire !!!
Nous pratiquons un sport à risque, et partager ses expériences, fait du bien à tous...
A ce sujet, tous les atterros en bord de mer ne se ressembles pas, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il est toujours bon d'atterrir là où on décolle dans la mesure du possible...
Je vous rappelle que même si le vol en bord de mer et très accessible, il n'en reste pas moins un vol engagé, dû principalement à la faible hauteur de notre vol, tout incident peut vite devenir un accident, et comme vous le savez, un accident ici, ne pardonne pas, on s'en sort difficilement sans séquelles !!!
Les marges de sécurité en bord de mer (et ailleurs) sont : l'anticipation, sentir les éléments, avoir plusieurs portes de sorties en fonction de l'aérologie... si il est encore temps, on repose au déco, si trop tard, c'est la plage si possible, ne pas se crisper sur les commandes de frein, le vent est moins fort en allant vers le large, évitez de vous mettre face au vent, il est préférable de craber et de perdre de l'altitude de cette façon, moins de prise au vent...
Le problème du vol en bord de mer, c'est que l'on s’autorise des vitesses de vent trop proches de la vitesse max de notre aile, plus de marge, on fait l'erreur de sortir l'accélérateur, même si nos ailes modernes acceptent et sont même plus solides, il n'empêche que, si il y a fermeture, elle sera d'autant plus violente, je vous laisse imaginer la suite... La décision d'en user doit être murement peser, risquer une frontale, ou gérer sa reculade avec une aile bien au dessus de sa tête, c'est le cruel dilemme que les circonstances et l'endroit décideront, mais sachez que vous êtes mal, le tout c'est de déterminer le moindre mal et vite !

Cordialement
dd

C'est bien vrai tout cela DD, j'ai eu l'occasion d'expérimenter samedi dernier. Scotché dans le venturi sur la droite du déco d'Equihen par 40km/h sous une aile qui normalement avance (artik3), le tout dans une brume de mer très dense (moins de 100 mètres de visibilité par moment). Alors qu'il ne semblait pas avoir autant de vent au déco (gros travers gauche, un peu sous le vent sans doute).
Il ne me restait que trois options :
1) Reposer au déco, ce que j'ai fait, non sans mal (un petit coup d'accélérateur qui fut bien nécessaire et quelques petits wings, sinon...).
2) Partir vent de cul au nord pour raccrocher le mamelon après la "crevasse" pour poser en reculade dans les champs derrière.
3) Essayer de rejoindre les dunes vent de face, quasi impossible vu la force du vent ce jour là.
Il fallait décider et vite !
Il restait bien une 4ème option, rejoindre les phoques en bas... à marée haute ! Mais ça, ça n'était franchement pas envisageable.
"Mieux vaut regretter d'être au sol que de regretter d'être en vol" comme dit la célèbre maxime... à méditer.