Bienvenue, Invité
Nom d'utilisateur : Mot de passe : Se souvenir de moi
  • Page :
  • 1
  • 2

SUJET :

Accélérateur 20 Jui 2016 14:48 #9502

  • thomasm
  • Portrait de thomasm Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Modérateur
  • Messages : 516
  • Remerciements reçus 446
Question de débutant : est-ce-que ce type de vol dans ces conditions telles que décrites (et notamment quand tu dis "dur de remonter au vent") est possible sans accélérateur ? Ou bien faut-il aussi avoir déjà appris l'art de le manier pour pouvoir se permettre de se lancer dans ces conditions ???

Je pose aussi la question en souvenir de cette fois où nous étions quelques-uns prudemment restés au sol à la Crèche, tandis que ce club belge envoyait ses élèves en l'air par 35 voir 40km/h de vent en pointe et de voir l'un d'entre eux (l'une d'entre eux en l’occurrence) chercher désespérément son accélérateur tandis que le vent l'emmenait gentiment vers les barbelés !

Le débat est ouvert !
Trésorier RazMotte
BP - Ozone Buzz Z5
Mons-en-Baroeul | 07 49 trente zéro 1 24 | info @ mon prenom mon nom tout attaché.fr
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: gaetanleleux

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Dernière édition: par thomasm.

Accélérateur 20 Jui 2016 15:43 #9503

  • chtiparapente
  • Portrait de chtiparapente
  • Hors Ligne
  • Cet utilisateur est bloqué
  • Cet utilisateur est bloqué
  • Messages : 756
  • Remerciements reçus 511

Question de débutant : est-ce-que ce type de vol dans ces conditions telles que décrites (et notamment quand tu dis "dur de remonter au vent") est possible sans accélérateur ? Ou bien faut-il aussi avoir déjà appris l'art de le manier pour pouvoir se permettre de se lancer dans ces conditions ???

Je pose aussi la question en souvenir de cette fois où nous étions quelques-uns prudemment restés au sol à la Crèche, tandis que ce club belge envoyait ses élèves en l'air par 35 voir 40km/h de vent en pointe et de voir l'un d'entre eux (l'une d'entre eux en l’occurrence) chercher désespérément son accélérateur tandis que le vent l'emmenait gentiment vers les barbelés !

Le débat est ouvert !


-Bonjour Thomas,
sujet déjà évoqué, qu'il est utile de relire... pour tout ceux qui se posent la même question !!!
Cordialement
dd
www.razmotte.org/forum/photos-et-videos/...-la-creche.html#7659
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: thomasm

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Accélérateur 21 Jui 2016 10:21 #9506

  • Damien
  • Portrait de Damien
  • Hors Ligne
  • Messages : 952
  • Remerciements reçus 217
Beaucoup de chose ont été dites et écrites à ce sujet Thomas. Et DD le rappel très bien. Mais je peux toutefois développer un peu plus sur la base de mon expérience personnelle. Ils est clair que les conditions rencontrées dimanche dernier n'était pas à la portée de tous. Tony et moi , avant même de prendre la route, savions que le vent serait de travers et fort. Nous avons décidé d'y aller car nous avons tout les deux une certaine expérience de se genre de configuration et sans se sentir au-dessus des autres, nous connaissons suffisamment nos voiles et nous savons adapter notre vol en fonction de l'évolution de la météo, c'est l'expérience qui nous guide. Surtout, nous savons à quel moment il faut renoncer. Je pense que c'est cela qu'il faut d'abord retenir.

Lorsque l'on est débutant, c'est un piège classique. On s’aperçoit souvent trop tard que l'on aurait pas dû décoller. C'est du vécu. J'ai connu un jour une reculade mémorable à Equihen où j'ai bien failli atterrir sur les toits des maisons situées 50 mètres derrières le déco, ce n'est pas rien. Je m'en souviens très bien, pourtant, cela s'est produit il y a au moins 5 ans.
Voilà ce que j'en ai retenu :
J'avais décidé de rester en l'air, alors que des moutons se formaient en mer. Je n'y étais pas suffisamment attentif, ce fut ma première erreur.
Ensuite, plutôt que d'aller poser en sécurité sur la plage, j'ai voulu absolument poser en haut, pour tout bêtement éviter de faire l'effort de remonter l'escalier. C'est la deuxième erreur qui nous guettent. Car même en montagne, on peut vouloir revenir au déco et se mettre en péril en tentant de se placer à un endroit où nous aurions jamais été, pour tout simplement éviter de marcher un peu. Une fois encore, il s'agit de savoir renoncer au bon moment et au bon endroit. Je pense que c'est ça le plus important, c'est ce qui préserve le pilote sur la durée. Mais ce n'est pas toujours simple a gérer.
Ces deux erreurs on bien failli me couter cher, mais j'ai depuis longtemps retenu la leçon. C'est en tout cas l'une des expériences qui m'a le plus marquée et qui me préserve (un peu) de l'accident potentiel aujourd'hui. Mais personne n'est à l’abri, il suffit de repenser au triste bilan de 2015.

Pour en finir avec ta question, elle m'invite à me demander si tu n'es en train de te dire que "si eux peuvent le faire, alors moi aussi je devrais en être capable". Je ne suis pas là pour te juger. Bien que, sans te connaitre, tu sembles être quelqu'un de raisonnable. Mais la réponse peut servir à d'autres lecteurs silencieux du forum qui se posent la même question.
Là encore, il s'agit de savoir s'écouter. Alors, je te dirais oui et non, mais tu es le seul à pouvoir en juger. L'accélérateur dans ces conditions, n'est jamais la meilleure solution, mais s'avère souvent la dernière. A méditer.

Maintenant, si je peux de donner une astuce, dans du vent fort, il faut être capable de jouer avec le gradient du vent. Si tu restes très attentif et que tu sais te placer là où il faut tu seras capable de voler en grande voile lorsque les mini-voiles commencerons à sortir. Mais attention ! Tu es en sursis une fois en l'air !
Je n'invite personne à le faire, mais si pour une raison ou pour une autre vous vous retrouvez dans cette situation, avant même de sortir l'accélérateur, il faut jouer avec le gradient. Reprenez vos cours, replongez dans vos manuelles, tout y est.
Pour les plus aguerri : Si le vent forci , allez devant, descendez et maintenez vous quelques part entre le sol et le relief pour maintenir votre altitude à un niveau raisonnable, vous avancerez lentement mais vous avancerez, c'est l'essentiel. Ne cherchez plus à monter ou c'est la reculade assurée ! Si vous remontez, direction le large. Si vous descendez, revenez au relief, mais avec prudence. Vous retrouvez un peu d'ascendance, puis cherchez la "bonne vague" et ne vous en écartez plus. Si le vent forci d'avantage, allez sur les dunes ou poser en bas, même si il faut marcher un peu après. Vous aurez le plaisir d'avoir prolongé votre vol et d'avoir préservé votre capital sécurité. Enfin, si le vent est de travers comme dimanche dernier, vous pouvez remonter au vent en faisant des bords, c'est assez technique, mais ce n'est ni plus ni moins se que font les véliplanchistes pour revenir à la côte si le vent les poussent au large, mais là, ça devient de la "navigation". Il faut de l'expérience. Finalement, tout ça, c'est encore une histoire de débit/crédit ;) .

Allez, bons vols à tous et soyez prudent.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Hugues, thomasm, Astonfly

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Accélérateur 21 Jui 2016 11:32 #9509

  • thomasm
  • Portrait de thomasm Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Modérateur
  • Messages : 516
  • Remerciements reçus 446
Merci Damien de cette réponse limpide & surtout bien utile !

En effet, je pense être plutôt du genre raisonnable, même si parfois/souvent, il nous brûle l'envie de voler.

Au-delà du débat sur le niveau du pilote par rapport aux conditions de vol, il y avait surtout la question de l'accélérateur en particulier, qui, finalement, est peu/pas abordé/utilisé en brevet initial. Alors bon, vous me répondrez peut-être qu'un brevet initial n'a pas à voler lorsque le vent menace d'être en pointe supérieur à la vitesse de sa voile, n'a pas encore à songer au cross, ... donc, n'a pas besoin de cette option. Mais soit.

Alors du coup, quand et comment apprend-on à se servir correctement de cet accélérateur quand on est brevet initial ?

Réponse 1 : on n'a pas à monter d’accélérateur sur sa sellette à ce niveau. On fait uniquement des vols dans des conditions qui ne le nécessite pas. Et on apprendra à s'en servir lors d'exercices bien précis pendant un stage perf.

Réponse 2 : on peut en monter un et apprendre à "jouer" (avec parcimonie) un peu avec pour en sentir les effets, mais seulement dans des conditions de vol adaptées à son niveau .

Réponse 3 : c'est un organe de sécurité de notre aéronef qu'il faut avoir, même si on ne s'en sert pas, pour pouvoir l'utiliser en car de "forcissement" soudain du vent , au même titre qu'on a un parachute mais qu'on apprend pas à manipuler tous les jours.
Trésorier RazMotte
BP - Ozone Buzz Z5
Mons-en-Baroeul | 07 49 trente zéro 1 24 | info @ mon prenom mon nom tout attaché.fr
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: gaetanleleux

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Dernière édition: par thomasm.

Accélérateur 21 Jui 2016 12:22 #9510

  • gaetanleleux
  • Portrait de gaetanleleux
  • Hors Ligne
  • 06 quarante huit 70 quarante quatre 17
  • Messages : 103
  • Remerciements reçus 25
Très pertinente cette question à laquelle je m'associe ! Merci à vous pour vos réponses ! Merci de l'avoir posé Thomas.
Membre du Razmotte Buzz z5 xl power team

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Accélérateur 21 Jui 2016 13:15 #9511

  • Damien
  • Portrait de Damien
  • Hors Ligne
  • Messages : 952
  • Remerciements reçus 217
Thomas, en me relisant, je me suis aperçu que j'ai oublié une information essentielle concernant ma mémorable reculade. Ce jour là je volais avec mon ancienne voile, une Ellus 2 de chez Sol Paraglider. C'est clairement une voile qui n'avance pas, j'ai d'ailleurs pu m'en rappeler dimanche dernier puisque c'est avec cette voile que j'ai volé (mon Artik3 étant en révision actuellement). Donc vu les conditions du jour, ce n'était pas la voile idéale. Pourtant je suis parvenu à aller jusqu'aux blockhaus d'Hardelot et à en revenir... au radada il faut l'avouer. Car non seulement l'Ellus n'avance pas mais elle a aussi une finesse de m... !
Mais bon, ce n'est pas le sujet, revenons à nos moutons et en particulier à ceux qui apparaissent en mer :P .
Le jour où j'ai fais ma belle reculade, j'avais fort heureusement installé mon accélérateur et c'est ça qui m'a "sauvé" et c'est bien là le paradoxe.

Donc, pour en venir aux trois réponses posées, le choix n'est pas simple.

La réponse 1 est de tout façon la plus safe. Mais voilà, qui peut prédire qu'il ne se fera jamais prendre ?

La réponse 2 est intéressante, à condition de bien évaluer les conditions du jour et leurs évolutions. En air calme, en montagne par exemple lors d'un plouf du matin ou du soir, je n'y vois pas vraiment d'inconvénient, surtout si tu as du gaz. Cela te permettra de découvrir le comportement de ton aile et de mieux évaluer la dégradation de finesse et ainsi de prévoir l'endroit atteignable le jour où tu feras ton premier cross et ta première transition (Le Mac Cready, ça te parle ?). Prends un point de repère au sol que tu désires atteindre. Un sapin, un éperon rocheux ou même un mouton dans un alpage :P . Essaye une fois au premier barreau, puis une autre fois au deuxième barreau. Tu t"apercevras qu'il y a une réelle différence entre les deux. Au 1er barreau tu arrives au-dessus du repère ? Bien ! Au 2ème barreau, dans les mêmes conditions, il est fort à parier que tu arriveras en-dessous. C'est évident, tu le sais, mais maintenant, tu connais la différence en vraie et avec ta voile. L'accélérateur est fait pour ça à la base, les transitions, en particulier lorsque tu dois remonter face au vent. Tes transitions n'en seront que plus efficace. Mais pour le faire en total sécurité, il faut être haut. Par exemple, la traversé du lac d'Annecy vers le roc des bœufs est un bon exercice.
Par contre en fond de vallée avec un vent à 50 km/h en milieu d'après-midi, c'est craignos, mais ça peut te permettre de poser en évitant la reculade. Encore une fois, l'accélérateur n'est pas conseillé mais il peut sauver la situation ; paradoxe ! La meilleure chose qui reste à faire, c'est encore de faire les petites oreilles et d’accélérer au premier barreau en restant au contact de ta voile en "pinçant" les freins au-dessus des émerillons avec le pouce et l'index. Tu sentiras les moindres "secousses/turbulences" passant sur ton profil te prévenant d'un éventuel effondrement de ton bord d'attaque. Là, si ça "secoue" il faut "écouter" et rendre la liberté à ton aile, puis laisser passer la zone turbulente et recommencer jusqu'au prochain "cycle". Tu descendras ainsi par pallier successifs en reprenant un peu de vitesse relative à chaque fois (pas de V-sol, tu recules !) permettant ainsi de rendre ton profil plus solide, car c'est la pression de l'air dans tes caissons qui font sa solidité. Vitesse = Sécurité. C'est stressant mais nécessaire si tu veux assurer un minimum de sécurité. L'erreur serait de rester accéléré dans les turbulences les mains crispées aux freins en priant que tout se passe bien... mais voilà ! :S .
D'ailleurs, si cela t'arrive un jour et que le terrain en-dessous est inhospitalier, lorsque tu fais tes paliers et qu'entre-deux, tu recules inévitablement, il faut savoir se placer au bon endroit quitte a inversé tous tes repères lors de ton approche. Ton terrain vachable n'est plus devant, mais derrière ! Quand je te disais que c'était stressant ! :whistle:
Ensuite... je m’aperçois que mon "exposé" rejoint la réponse 3. Un organe de sécurité ? Pas vraiment, ce n'est pas sa raison d'être, en tout cas il ne faut pas le voir comme ça. Une solution de secours, clairement oui. Mais les avis divergent avec leurs lots de subtilités propres à l'expérience de chacun.

Pour conclure, je dirais qu'il vaut mieux avoir son accélérateur monté, réglé comme il faut et prêt à l'emploi en particulier chez nous qui volons souvent dans du vent fort. Mais surtout apprendre à ne pas se mettre dans des situations où son usage devient régulier, voir systématique car c'est le signe que le pilote se mets volontairement en danger jusqu'au jour où la rencontre avec la planète lui remettra les idées en place... dans le meilleur des cas.

Maintenant, le sujet est riche et le débat n'est pas prêt de se tarir.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: thomasm

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Dernière édition: par Damien.

Accélérateur 21 Jui 2016 16:41 #9515

  • Micka
  • Portrait de Micka
  • Hors Ligne
  • Ozone buzz z4
  • Messages : 189
  • Remerciements reçus 66
Merci a Thomas d'avoir posé ces questions pertinentes ,et merci à DD et à Damien pour vos réponses.
Mickael Loock
tél:0649996400
Ozone Buzz z4 /Zèro 2 /Alti rando 3
Formateur Treuil - treuilleur qualifié - membre du CD Raz'motte .

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Accélérateur 22 Jui 2016 14:35 #9523

  • Hugues
  • Portrait de Hugues
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Modérateur
  • Messages : 1980
  • Remerciements reçus 696
Merci Damien pour ce témoignage :)

Voici mon point de vue, rapidement :
Quand utiliser l'accélérateur ? => Quand tu as suffisamment de gaz pour gérer une éventuelle frontale.

Quand ne surtout pas l'utiliser ?
- Dans des conditions très turbulentes : zone sous le vent, thermiques forts.
- Proche du relief = Idem que proximité du sol.
- A proximité d'autres pilotes ??

Pourquoi l'utiliser ? C'est pas obligatoire, mais ça peut aider.
- Pour faire les oreilles accélérées
- Pour quitter + vite une zone "dégueulante"
- Pour améliorer la finesse sol face au vent.
- Pour dégrader ton taux de chute sans perdre de vitesse (par ex qd tu fais les oreilles simples)
- Se tirer la bourre avec les potes arrivés en haut du thermique :evil:

Comment ?
Tu pousses :evil:
Pilotage accéléré => aux arrières, pas de frein !
1/3, 1/2, full bar ??? : Au delà d'1/3 + tu pousses + l'action est efficace mais + elle fragilise le bord d'attaque.

Quand installer l'accélérateur?
Dès que tu le sens !

Utilisation du dernier espoir :blush:
Qd tu t'es fait avoir par un vent forcissant :huh: :unsure: :whistle:
=> Une * dans la liste des erreurs de pilotage

Un bon pilote utilise régulièrement l'accélérateur, comme les freins en connaissance des causes B)
Moniteur fédéral devenu Pro ... Tout arrive !
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: chtiparapente, thomasm, nestof, svp59, Astonfly

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Dernière édition: par Hugues.

Accélérateur 23 Jui 2016 07:29 #9524

  • svp59
  • Portrait de svp59
  • Hors Ligne
  • Administrateur
  • Administrateur
  • Messages : 834
  • Remerciements reçus 675

Pilotage accéléré => aux arrières, pas de frein !

Et ça tu peux détailler un peu ? merci JP
Jean-Pierre Montuelle / Zéro 6 6 un 8 5 4 7 SIX 5
Membre du CD - Treuil et outils numériques / projets divers
EX Président Razmotte - Formateur Treuilleur qualifié FFVL :-) -
PHI TENOR XL / Buzz Z5 /Epsilon 7 /Dolpo2 / Alpha 4 Altirando 2&3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Accélérateur 23 Jui 2016 10:34 #9530

  • Hugues
  • Portrait de Hugues
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Modérateur
  • Messages : 1980
  • Remerciements reçus 696
En voiture, tu n'accélères pas en même temps que tu freines, t'es d'accord ?
C'est la même chose en parapente. Oui, mais on utilise les freins pour tourner :S
Alors quand tu accélères, au lieu d'utiliser les freins pour tourner,
=> essaye d'utiliser l'appui sellette et/ou une traction sur l'élévateur arrière (C ou D).

Avantage intéressant, tu gardes l'effet Reflex de ton aile. C'est quoi ça ? :huh:
Effet reflex = Tendance naturelle du profil de l'aile à l'auto-stabilité.
=> Hum intéressant !
=> Ben oui !
C'est pour cette raison que dans des petites turbulences, avec les voiles modernes, on accélère 1/3 de barreau + pilotage aux arrières. L'aile est + solide par le 1/3 d'accélération et demeure auto-stable.
Pratique si tu te retrouves scotché face au vent.
D'ailleurs les constructeurs ajoute une petite poignée spéciale :



Anecdote :
Mes premiers essais de la Mantra 4 en gonflage dans du 20-25 km/h turbulent : En pilotant aux freins je prenais frontale sur frontale. :blink:
=>ben c'est koi ste voile ???
Son profile est proche de celui de la R11 :woohoo: qui se pilote aux arrières.
=> Ah ok, bon ben l'essaye alors !
Oh magique !!! quand l'aile shoote devant, au lieu de fermer, elle revient gentiment au dessus de la tête. :silly: renversant.
Moniteur fédéral devenu Pro ... Tout arrive !
Pièces jointes :
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: svp59

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Page :
  • 1
  • 2
Temps de génération de la page : 0.203 secondes
Propulsé par Kunena