Hier dimanche, destination Olhain.
Une éternité que je n’avais pas volé sur ce site, la dernière fois remonte sans doute même avant mon BI et mes ploufs de piou-piou.
Un premier vol sympathique d’une 20aine de minutes. Un déco par contre moyen-moyen, je me suis laissé décaler vers la gauche, suis passé tout juste tout juste au-dessus de la végétation luxuriante, mais si peu accueillante. Pas réussi à me refaire pendant un passage sur la droite, devant le bois, trop juste en finesse pour pouvoir récupérer l’atterro à gauche de l’espace luge d’été grillagé, je décide donc de vacher dans un sillon du champ. Je plie, je remonte.
Puis, un deuxième vol tout aussi sympathique, même mieux, thermiques plus généreux (ou moi qui progresse ?), 30mn de vol, suis monté un peu plus haut (quasi-300m), ce qui m’a permis de survoler d’un peu plus haut le site, plutôt que de rester accroché au dynamique de la pente et des arbres.
Je me présente un 1ère fois au déco pour poser, suis malgré tout un peu haut, il y a beaucoup de monde, je n’ai pas envie d’héler les promeneurs, alors, je repars pour un tour.
Mais ça dégrade (ou moi qui régresse ?), je descends mais je me bats comme un lion à la cime des arbres pour remonter mètre par mètre. Je suis presque en haut et je me dis qu’au prochain aller-retour ça sera bon, je serai passé au-dessus, mais je replonge, mes pieds touchent la cime d’un arbre (
oui, je sais, ça surprend qu’on bon comme moi ne soit pas encore passé en cocon
), je le prends comme le signal pour aller poser, en bas, sereinement. 300m de plaine herbeuse (et sèche à cette heure-là de l’après-midi) bien accueillante et orientée dans l’axe du vent, de quoi poser sans aucune manœuvre à faire si ce n’est admirer le paysage.
Mais non, alors que de remonter 10 fois la pente à la Comté ne me fait pas peur, je ne sais pour quelle raison, pour économiser 5 ou 10m de marche, je décide de poser au plus près de la rangée d’arbustes perpendiculaires, à sa gauche pour ne pas être sous leur vent. Je pensais aussi que ma voile allait rester sagement au-dessus de ma tête, que j’allais me retourner et l’affaler, « comme d’habitude », que nenni ! Elle a décidé de poursuivre sa course pour venir enlacer l’églantier, aux branches fines et épineuses, de quoi offrir aux suspentes une multitude de possibilités de s’accrocher solidement !
Excès de confiance ?
Peut-être, mais
stupide décision, très certainement ! Ne prendre aucune marge, pour gagner 10m n’avait vraiment aucun sens. Leçon à retenir !
Pour m’avoir prêté main forte (
1h30 pour récupérer la voile),
un grand merci à
Sylvère qui s’apprêtait à remonter voler et à
Alain qui a sacrifié son vol en cours, et qui n’a pas reposé au déco !